Claude Burgelin : Quand il meurt en 1982, Perec laisse un chantier littéraire extraordinaire, avec une multiplicité de textes éparpillés projetant son œuvre dans toutes les directions. » On est donc face à une œuvre inépuisable, emplie de secrets, qui se prête particulièrement à l’exégèse. Perec a stoppé l’entreprise, se heurtant à la difficulté des répétitions : difficile de revenir douze fois sur la place d’Italie…Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans l’œuvre de Georges Perec à mesure que vous la côtoyez ? Sa mère, déportée, hante son œuvre, via des itinéraires liés au chemin de fer ou aux autobus…C. B. : Les trajets accomplis dans l’enfance mettent en place une vision du monde. Dans le même temps, il aurait été fier d’une telle inscription de son œuvre.

Source: La Croix May 11, 2017 03:56 UTC