Dans un discours mettant en garde contre la montée des nationalismes et des populismes, le pape a souligné, jeudi 2 mai, que « l’État national ne peut plus être considéré comme un absolu », s’inquiétant des « courants agressifs envers les étrangers ». À un peu plus de trois semaines des élections européennes, et face à la montée des populismes, le pape François a appelé l’Europe « à ne pas perdre la conscience des bénéfices apportés » par la construction européenne. Le pape François est-il pour un accueil inconditionnel des migrants ? Reprenant la vision traditionnelle de saint Thomas d’Aquin sur la nation comme lieu d’épanouissement du bien commun, François a toutefois souligné que ce bien commun, aujourd’hui, « est devenu mondial » et que « les nations doivent s’associer pour leur propre bénéfice ». « Participer à la construction du bien commun de l’humanité »« L’État national ne peut plus être considéré comme un absolu, comme une île isolée du contexte qui l’entoure », a-t-il expliqué, car il « n’est plus en mesure de procurer, à lui seul, le bien commun à sa population ».
Source: La Croix May 02, 2019 14:37 UTC