L’institution dénonce la dérive annoncée des investissements dans le transport. La création de l'Afitf, en 2004, répondait à la volonté de protéger les investissements de long terme dans les infrastructures du transport des aléas qui accompagnent chaque exercice budgétaire annuel de l'Etat. Mais son conseil d'administration, déplore la Cour des comptes, n'a aucune autonomie de décision. La loi de programmation des finances 2014-2019, rappelle la Cour, prévoit une cible annuelle de dépenses pour l'Afitf de 1,9 milliard d'euros par an. Tailler dans les projets ou bien augmenter les moyens, l'Etat devra nécessairement faire un choix dans les années à venir.
Source: Les Echos August 29, 2016 16:07 UTC