Le refus a été entériné dans un communiqué signé par huit groupes armés basés dans les quartiers est de l’ancienne capitale économique syrienne. Les rebelles ont donc proposé, en contrepartie, de faire transiter le corridor humanitaire par la brèche de Ramoussah, au sud-ouest de la ville, qu’ils ont ouverte le 6 août vers les quartiers est. « Cette voie, réduite par les forces iraniennes et du Hezbollah chiite libanais, est trop étroite pour y faire passer l’aide humanitaire », tempère le spécialiste. D’après l’organisation, environ 1,3 million de personnes y seraient prises au piège des rebelles et des forces gouvernementales depuis la mi-juillet, date de l’intensification des combats. Un chiffre que Fabrice Balanche revoit à la baisse, l’estimant plutôt à « 800 000 personnes à l’ouest, et moins de 200 000 à l’est ».
Source: La Croix August 29, 2016 15:58 UTC