Mardi 24 octobre, la Cour a interrogé Abdelkader Merah sur des éléments matériels susceptibles de fonder l’association de malfaiteurs terroristes et la complicité avec son frère dans les attentats de 2012. Trois éléments notamment ont été abordés : les fichiers audio d’Al-Qaida sur son iPod et de son lecteur Arkos, les mails échangés avec son frère quand celui-ci était au Pakistan et les déclarations du tueur au scooter au moment de son premier assassinat. Des fichiers d’Al-Qaida… par simple curiositéComme dans tout procès djihadiste, la cour s’est longuement penchée sur les documents trouvés en perquisition chez Abdelkader Merah. Dans son cas, il s’agit de fichiers particulièrement sensibles, 17 enregistrements audio d’une durée totale d’une vingtaine d’heures. Des mails… pour ne rien direAbdelkader Merah a aussi minimisé l’importance d’un deuxième élément présent dans le dossier : les mails échangés alors que Mohamed Merah était dans les zones tribales pakistanaises pour rejoindre des camps d’Al-Qaida.
Source: La Croix October 25, 2017 06:56 UTC