Les gardiens de prison ont débrayé vendredi 12 janvier dans une bonne partie des établissements pénitentiaires du pays, après l’agression la veille de trois surveillants par un détenu djihadiste. Le syndicat majoritaire de la profession, l’Ufap-Unsa Justice, avait appelé à cesser temporairement le travail dans toutes les prisons à 6 h 45 en solidarité avec les surveillants du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, blessés à l’arme blanche. Jeudi, le détenu Christian Ganczarski aurait attaqué trois surveillants de la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, les blessant légèrement. Quatre agents sont venus maîtriser l’agresseur, et trois ont été blessés au cou, au bras et au cuir chevelu. Un autre s’y était pendu à la mi-novembre 2016.
Source: La Croix January 12, 2018 10:52 UTC