Le vote sur le Brexit a confirmé tous mes pressentiments sur la montée de la défiance envers les élites et sur la marée montante populiste et xénophobe. Faut-il voir dans la victoire du Brexit la rançon des faiblesses de la monnaie unique, comme le pense Joseph Stiglitz, le Prix Nobel d'économie américain ? C'est la crise financière qui a changé le capitalisme plus que le vote sur le Brexit. J'écris depuis au moins dix ans sur le plouto-populisme, bien avant le phénomène Donald Trump. Ils ont gagné », admet Lionel Barber, 61 ans, l'homme qui est à la tête du quotidien économique depuis onze ans.
Source: Les Echos October 13, 2016 23:16 UTC