En marge de la publication du «livre noir du ministère public», les procureurs estiment que mieux encadrer cette pratique est le corollaire de leur indépendance. Rien ne sert de parler d'indépendance de la justice si les procureurs continuent d'être soumis à la remontée d'information à la Chancellerie. En marge de la publication du «livre noir du ministère public», la conférence nationale des procureurs qui demande de couper le lien avec le pouvoir politique, exige aussi une clarification de ces remontées d'information. «Le diable est dans les détails», souligne Marc Cimamonti, président de la conférence nationale des procureurs, «et la réforme constitutionnelle qui reverra le statut des procureurs aura pour corollaire des lois organique et ordinaire découlant de cette indépendance». Les procureurs vont donc plancher ces prochaines semaines sur le cadre futur à donner à ces remontées d'information.
Source: Le Figaro July 04, 2017 18:22 UTC