Dans les sondages, plus de huit Russes sur dix se disent actuellement derrière l’action de leur président. « Jamais il n’y a eu de concurrence équitable entre Poutine et une autre figure politique dans les médias, relève ainsi le politologue Fiodor Kracheninnikov. »A lire : Vladimir Poutine, une candidature pour reprendre la mainS’il n’y avait pas l’appareil répressif russe, de nombreuses figures politiques rivaliseraient en popularité avec Poutine, et il perdrait sans doute les élections, estime le politologue. « Il n’a presque aucune expérience de la concurrence en politique, et la nation est lasse de lui », insiste-t-il. « Expliquer (la distorsion des sondages, NDLR) uniquement par les pressions du pouvoir sur les instituts de sondage ou par la méfiance des sondés est bien trop simple, prévient-il.
Source: La Croix January 12, 2018 09:00 UTC