Et de s'interroger sur le prix que cela devra coûter aux Britanniques. Les deux capitales cherchent en effet à maximiser leur pouvoir dans les négociations au cas où celles-ci s'étendraient sur plusieurs années. Payer son accès au marché uniqueC'est le prix à payer par les Britanniques pour une éventuelle prolongation qui intéresse les Européens : les lois européennes seraient alors encore en vigueur en Grande-Bretagne, ce qui obligerait Londres à payer son accès au marché unique. Afin de rassurer les entreprises, les Britanniques espèrent obtenir un accord politique sur les termes de la transition d'ici au mois de mars, soit douze mois avant le déclenchement de l'article 50. Pour autant, les Européens sont confiants sur le fait qu'un accord pour prolonger la période de transition pourrait être trouvé dès lors que Londres en fait la demande.
Source: Les Echos January 12, 2018 08:26 UTC