Il n'y a pas que Sa Très Gracieuse Majesté qui s'y connaît en « Annus Horribilis ». C'est le cas aussi du roi de l'Abribus et des panneaux publicitaires JC Decaux, en plein déploiement dans la capitale britannique de son mobilier urbain premium. Il n'en fallait pas plus pour que les investisseurs ainsi bien avertis perdent patience comme les passagers d'un bus ralenti par un Vélib' dans son couloir. Le cours navigue 40 % en dessous du prix de l'offre de rachat d'actions de la mi-2015, et au plus bas depuis deux ans. Sans négliger ses fondamentaux bien solides (international et digital), les pronostiqueurs professionnels prennent surtout soin de ne pas tomber dans le panneau du cycle des grands contrats, pour ne pas se retrouver trop en avance sur la croissance de long terme du leader de la publicité extérieure.
Source: Les Echos November 07, 2016 04:14 UTC