Le FLNC s'était arrogé un mois plus tard cette "élimination physique" dans un communiqué, qualifiée d'"acte de justice" en réponse à l'assassinat le 28 juin 2011 d'un de ses militants historiques, Charles-Philippe Paoli. "Ce n'est plus la reine des preuves", a assuré l'un des quatre conseils de Cédric Courbey, Marc-Antoine Luca. Au premier jour de son procès, le 25 juin, Cédric Courbey a réfuté appartenir au FLNC, dont il n'a "ni commenté ni condamné" les actions. Fin 2011, Cédric Courbey avait "disparu des écrans radar" jusqu'à son interpellation en avril 2014 dans un gîte de Corse du Sud. Il n'avait fourni un alibi, pas crédible pour l'accusation, que plus d'un an plus tard.
Source: La Croix July 04, 2019 14:15 UTC