Comme chaque jour de semaine, Panchito fait le tour des foyers de migrants de Nogales. Lui-même a été expulsé des États-Unis il y a dix ans, après plus de trois décennies de vie américaine. De retour au Mexique à 49 ans, il a étudié pour devenir infirmier et être en mesure de donner les premiers soins. Lui et son ambulance, qui porte le nom de sa fille, sont désormais connus de tous dans cette ville frontalière de l’Arizona. « À Nogales, 800 familles attendent de pouvoir faire leur demande d’asile, explique-t-il en conduisant le long de la clôture frontalière hérissée de fil barbelé coupant.
Source: La Croix July 03, 2019 04:52 UTC