Mais alors, j’ai quatre ans, peut-être cinq et je n’ai pas encore la culture des cyclones. Des cartons et du vieux linge sous la main pour absorber l’eau qui suinte des ouvertures, des livres, des jeux de société. Cette culture, c’est également l’acceptation et la résilience devant cette nature qui donne tout et qui peut tout reprendre, en quelques heures. Je sais que la culture des cyclones existe aux Antilles, comme elle existe à La Réunion, à l’île Maurice. À la télévision, la couverture médiatique était axée principalement sur l’angle humanitaire, sur la souffrance, sur le désespoir.
Source: La Croix September 20, 2017 19:18 UTC