En 2016, plus de 180 000 personnes avaient traversé la Méditerranée, presque tous depuis la Libye, et gagné les côtes italiennes. Les navires d’ONG qui œuvraient au sauvetage des migrants ont été interdits d’accès à ces eaux internationales le 10 août dernier. « Sauf que les migrants sont refoulés en Libye et y sont exposés à tous les risques inhumains de violence, torture, rançon, kidnapping ou viols », s’indigne Françoise Bouchet-Saulnier. La semaine dernière, 2 195 personnes, dont 1 348 pour la seule journée de dimanche, ont à nouveau débarqué en Italie. « Financer des factions au détriment d’autres nourrit les querelles ethniques, tribales et politiques tout en renforçant l’impunité des groupes armés », estime-t-elle.
Source: La Croix September 20, 2017 19:30 UTC