La campagne du référendum sur le Brexit en juin 2016 avait déjà donné une idée des excès auxquels pouvaient mener la communication politique sur les réseaux sociaux. Dernière illustration en date, l'interview accordée par un cacique de l'opposition travailliste la semaine dernière sur ITV, puis trafiquée par les conservateurs avant d'être diffusée par leurs chaînes sur les réseaux sociaux. Et ils ont invoqué les formats requis par les réseaux sociaux pour justifier son raccourcissement ! Facebook a également augmenté sa lutte contre les faux comptes et les agissements coordonnés en vue d'influencer l'opinion. Diverses autres mesures - indiquer leur bureau de vote aux utilisateurs par exemple - permettent au groupe d'affirmer « mieux préparé que jamais auparavant ».
Source: Les Echos November 10, 2019 18:20 UTC