"Cela veut dire que le Kenya, une des sociétés les plus ouvertes d'Afrique, gagne en maturité démocratique. Pour Nic Cheeseman, professeur de politique africaine à l'université de Birmingham, beaucoup d'observateurs s'attendaient à une décision "conservatrice" basée sur la décision de 2013, alors vilipendée pour son recours à une jurisprudence discutable et ses nombreuses arguties procédurales. "Les juges viennent de rendre une des décisions les plus importantes de l'histoire du Kenya, mais nous devrons attendre 21 jours pour connaître ses motivations", note M. Cheeseman. "Ils doivent montrer de la maturité, et s'assurer qu'ils ne gâchent pas ce que j'estime être une étape extrêmement importante pour la démocratie au Kenya". L'ONG Amnesty International a elle appelé la police à la "retenue" face aux célébrations et protestations à la suite du jugement.
Source: La Croix September 01, 2017 16:06 UTC