C'est officiel : après deux trimestres consécutifs de croissance positive, la première économie d'Amérique latine est sortie « sur le papier » de la pire récession de son histoire . À lire aussi Le Brésil s'est enfoncé dans la récession en 2016Cette croissance est encore timide, car les analystes l'attendent à pas plus de 0,39 % sur l'ensemble de l'année - et +2 % en 2018. L'Etat veut ainsi céder 58 actifs, dont des autoroutes, des ports, et la concession d'aéroports, y compris le très lucratif terminal de Congonhas à São Paulo, et le premier fournisseur d'énergie d'Amérique latine, Eletrobras . Michel Temer est le plus mal aimé des présidents brésiliens depuis la fin de la dictature militaire en 1985, et son taux d'opinions favorables tombé dans les profondeurs, à 5%. Pèse d'ailleurs encore sur lui le risque d'une accusation d'obstruction de la justice, alors que le Brésil est secoué par des scandales de corruption touchant tous les partis politiques.
Source: Les Echos September 01, 2017 15:56 UTC