Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, pendant sa rentrée politique à Chatou (Yvelines), le 27 août 2016 / AFPLoin du "clivage" et de la "surenchère" incarnés par Nicolas Sarkozy, Alain Juppé a fait samedi sa rentrée politique à Chatou (Yvelines) sous le signe du "rassemblement", réservant toutefois quelques piques à son principal rival à la primaire de la droite. Troquant la chemise à carreaux du matin pour la chemise blanche, Alain Juppé, sans cesse appelé à fendre l'armure, s'est un peu plié à l'exercice à l'occasion de cette rentrée. Alors, oui, pour "présider" la France, "tenir la barre" et "le cap", il est "l'homme de la situation", s'excusant au passage pour "ce petit moment d'immodestie" lors d'un discours de près de trois quart d'heure. Sans évoquer la question du burkini, il a redit qu'il voulait "un accord solennel" entre la République et les représentants des Français musulmans avec "une Charte de la laïcité". Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite, pendant sa rentrée politique à Chatou (Yvelines), le 27 août 2016 AFPAlain Juppé, candidat à la primaire de la droite, pendant sa rentrée politique à Chatou (Yvelines), le 27 août 2016 AFPAlain Juppé, candidat à la primaire de la droite, pendant sa rentrée politique à Chatou (Yvelines), le 27 août 2016 AFPafp
Source: La Croix August 27, 2016 11:03 UTC