Communément appelé «la petite étoile équatorienne», ce colibri de 14 centimètres à peine est capable d'émettre des sons suraigus. «Mais j'ai constaté qu'à chaque fois que j'entendais ce son je voyais le colibri», a-t-il expliqué. Et «parmi les sons que nous sommes habitués à entendre, les murmures sont ceux qui ont les fréquences plus élevées, plus élevées que des sifflets», souligne-t-il. Et avec l'âge, rappelle-t-il, les capacités auditives diminuent et ne sont plus capables de capter le chant de contre-ténor du colibri. L'Oreotrochilus chimborazo vit dans la réserve naturelle de Chakana, sur les pentes du volcan équatorien Antisana (50 km au sud-est de Quito), où l'étude a été réalisée.
Source: La Croix September 02, 2020 05:37 UTC