En revanche les trois quarts des annonces passées par les professionnels respectent le loyer maximum autorisé par la loi. Subsiste ainsi la « pratique des bailleurs consistant à fixer un loyer abusivement élevé pour les petits logements », constate la CLCV. Les abus demeurent plus fréquents pour les meublés (54% de conformité) que pour les logements nus (72%) avec un montant moyen du dépassement supérieur: 129 euros pour les premiers, 93 euros pour les seconds. Ce « surplus » perçu par le bailleur atteignait 4.500 euros annuels, pour un logement du XVIIIe arrondissement. L'association déconseille par ailleurs le site pap.fr, avec 50% d'annonces "hors la loi", et exige une extension du plafonnement aux "autres zones concernées par la cherté des loyers", comme prévu par la loi Alur.
Source: Les Echos October 25, 2016 07:07 UTC