La chute de Bouteflika et de principales figures de son régime ne parviennent pas à stopper la vague populaire. Une dizaine de jours plus tôt, les Algériens ont appris qu’Abdelaziz Bouteflika briguerait un cinquième mandat pour la présidentielle prévue le 18 avril 2019. Après vingt ans au pouvoir, le président affaibli par un accident vasculaire cérébral survenu en 2013, n’est toujours pas rassasié. Depuis, des manifestations sporadiques ont secoué plusieurs villes de l’intérieur du pays et des appels à manifester dans la capitale circulent sur internet. «Il n’y a pas de président, il y a un cadre», «il n’y aura pas de cinquième mandat Bouteflika», crient les manifestants devant des policiers fébriles.
Source: Le Figaro February 19, 2020 18:56 UTC