En échange du feu vert russe, il a accepté de renoncer à l’urgence de la liquidation du régime de Bachar Al Assad. Le but de Moscou est en effet que reste au pouvoir à Damas un régime qui ne soit pas hostile à la Russie. Le résultat, nous le connaissons : les troupes turques sont entrées en Syrie avec l’accord de la Russie, mais aussi des États-Unis. En continuant à les soutenir, ils prendraient le risque de détériorer des rapports déjà difficiles avec la Turquie. Les alliés des États-Unis que sont les Turcs et les Saoudiens sont aussi ceux qui aident les adversaires des Américains.
Source: La Croix August 29, 2016 15:08 UTC