Mardi 4 juillet, la ministre MoDem Jacqueline Gourault a exigé, sur Public Sénat et Sud Radio, « un minimum de 20 à 25 % » des sièges à la proportionnelle (c’est-à-dire de 77 à 96 sur 385). Dans une nation sans culture du compromis et de la coalition, la proportionnelle intégrale risquerait d’aboutir à un blocage. Les partis qui sont actuellement victimes du scrutin majoritaire à deux tours sont logiquement ceux favorables à une représentation proportionnelle intégrale. À l’inverse, les partis qui en bénéficient sont hostiles à la proportionnelle intégrale. Durant sa campagne de 2012, Nicolas Sarkozy s’y rallia cependant à la surprise générale, en proposant une dose de 10 à 15 % des députés.
Source: La Croix July 04, 2017 13:41 UTC