On compte désormais aux États-Unis deux fois plus d’entreprises appartenant à des fonds de capital-investissement que de sociétés cotées en Bourse : 8 000 contre 4 000. On pourrait se réjouir de voir une partie croissante de l’économie échapper à la Bourse et à ses automates spéculant à la milliseconde près. Sauf que cette nouvelle bulle financière, alimentée par les fonds de pension et autres fonds souverains des États, est gonflée par la faiblesse des taux d’intérêt : elle pourrait bien éclater dès que ceux-ci remonteront. Et ce ne sera pas plus agréable qu’un bon vieux krach boursier.
Source: L'Humanite March 05, 2019 15:11 UTC