Mais les cartes sont largement rebattues, alors que le démocrate Joe Biden vient de l’emporter contre le président américain sortant, Donald Trump, qui avait promis de soigner la « relation spéciale » avec Londres. Johnson isolé dans l’« ère post-Trump »Boris Johnson s’est lui aussi empressé de le féliciter Joe Biden le soir de sa victoire, exhortant ce dernier à « travailler plus étroitement » sur le changement climatique, « le commerce et la sécurité ». Mais la relation entre les deux hommes n’est pas bonne. En réaction à la décision d’Obama - dont Joe Biden était le vice-président - de retirer un buste de Churchill du bureau ovale, Boris Johnson aurait condamné « un symbole de l’aversion ancestrale du président en partie kényan pour l’empire britannique ». Des paroles que le sénateur Chris Coons, pressenti pour être le prochain secrétaire d’État de Biden, reconnaît ne pas avoir « bien accueillies ».
Source: La Croix November 09, 2020 06:11 UTC