Elle serait selon le « Times » et le « Financial Times » sur le point de lâcher du lest en acceptant de laisser le Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE à la fin de la période de transition prévue dans l'accord de divorce conclu fin novembre avec Bruxelles. Ils ne manqueront pas de dénoncer un Brexit à leurs yeux devenu si « soft » qu'il n'en a plus que le nom. Et ils hurleront contre une union douanière empêchant le pays de retrouver sa liberté pour signer des accords de libre-échange avec des pays tiers. A la différence de Jeremy Corbyn, Theresa May veut notamment exclure les services du champ de cette union douanière pour n'y inclure que le commerce de marchandises. Mais il prendrait aussi le risque aussi de laisser le parti conservateur aller de l'avant, en élisant, une fois débarrassé du Brexit, un nouveau leader.
Source: Les Echos May 02, 2019 15:00 UTC