Alors que la conjoncture ralentit en zone euro, la nomination de la Française Christine Lagarde à la succession de l'Italien Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), dernière ligne de défense en cas de choc économique, laisse présager la continuité en matière de politique monétaire. Une position qui reflète la forte opposition allemande à la politique des taux bas de la BCE. « Lagarde sera à la hauteur en cas de coup dur, même si ce n'est pas elle qui réinvente la plomberie monétaire, juge à l'inverse Gilles Moëc. « Si la présidente de la BCE est importante en période de crise, nous ne devrions pas surestimer son pouvoir », tempère quant à lui Holger Schmieding, chez Berenberg. « Ce sont les 25 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE qui prennent les décisions clefs en matière de politique monétaire, pas la présidente ».
Source: Les Echos July 03, 2019 15:56 UTC