"La conversation est lancée maintenant et c'était mon but, créer ce choc, ouvrir le débat", indique à l'AFP Mme Labaki, dans son bureau à Beyrouth. A 45 ans, elle est la réalisatrice libanaise la plus reconnue internationalement en ce moment, au côté de son compatriote Ziad Doueiri (L'insulte). Nadine Labaki, réalisatrice libanaise lors d'un entretien avec l'AFP le 16 février 2019 à Beyrouth / AFPDans le film, Zain rêve un jour d'échapper à la misère et de déménager en Suède. Toutefois, pour Mme Labaki, la retenue ne fait pas partie de sa culture. "C'est vraiment blessant d'entendre des mots comme +poverty porn+ (pornographie de la misère, ndlr) ou encore +manipulation émotionnelle+", lâche Mme Labaki.

Source: La Croix February 18, 2019 08:48 UTC