La haute école, comme les autres campus universitaires, est devenue un foyer de revendications d’étudiants pro-palestiniens. Les élèves qui tentent une autre approche sont violemment remis en place par ces derniersCe qu'il restera des territoires occupés que furent, une heure ou quelques jours, les campus universitaires, demeure un étrange miroir du drame israélo-palestinien: des failles béantes. Cela concerne, au premier chef, les relations entre les étudiants eux-mêmes, après des semaines où nombre d’entre eux, quelle que soit leur origine ou leur religion, furent sommés de choisir leur camp. Cela auprès d’étudiants qui n’étaient pas engloutis eux-mêmes, de gré ou de force, dans une problématique personnelle, politique ou religieuse. Des étudiants, pour le dire clairement, qui n’étaient ni Juifs, ni Israéliens, hors partis, mais qui cherchaient, dans les corridors ou sur les réseaux, le dialogue et la contradiction qu’il implique avec leurs collègues pro-palestiniens, ont été carrément harcelés.
Source: Le Temps May 24, 2024 14:22 UTC