Un an et demi après l’incendie qui a ravagé Notre-Dame, la cathédrale de Nantes est livrée aux flammes. Un orgue du XVIIe siècle a été détruit, une toile de maître réduite en cendres. Sur les réseaux sociaux, les ricaneurs ricanent: que d’émoi pour quelques vieilles pierres ; que de larmes pour un symbole de la chrétienté honnie. Gageons que si la deuxième thèse, hélas plausible, était avérée, la figure du «déséquilibré», alibi programmé de tous les aveuglements, referait rapidement surface. Quelle que soit la cause retenue - et d’autant plus si la version accidentelle est écartée -, ce nouveau drame, vécu par une immense majorité des Français avec tristesse, doit nous inciter à réagir.
Source: Le Figaro July 19, 2020 19:00 UTC