A la Belle Epoque, au son du ragtime, valsent plusieurs figures tragi-comiques. Parachuté sur cette superproduction après le départ de Robert Altman, Milos Forman fait de « Ragtime » une oeuvre acide et personnelle. Mais sous l'opulence de la fresque, Forman ausculte le racisme et la violence de son pays d'adoption. Portrait sépia d'une époque perdue, bercé par la douce bruine d'une partition de Randy Newman, « Ragtime » relate l'éternelle solitude des artistes qui ne veulent appartenir à aucun camp. Ragtime de Milos Forman (1981)Avec James Cagney, Elizabeth McGorvern, Howard E. Rollins Jr.2 h 35
Source: Les Echos March 19, 2019 15:45 UTC