Le prolongement de deux mois du cessez-le-feu arraché par l’ONU au Yémen a été accueilli avec soulagement mardi 2 août, quelques heures avant son expiration. Elle « inclut un engagement des parties à intensifier les négociations pour parvenir à un accord de trêve élargi dès que possible », a précisé l’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg. Mais « une extension de la trêve ne signifie pas que la paix est imminente », alerte le spécialiste du Yémen, Peter Salisbury, dans la revue Foreign Policy. Si on ne les soigne pas, ils vont mourir, alerte Danielle Lustig, cheffe de mission au Yémen pour Première Urgence Internationale. »Le versement des salaires des fonctionnaires et des retraites, une des obligations de la trêve, est un autre défi lié à l’accalmie.
Source: La Croix August 04, 2022 02:06 UTC