Publié le 4 mars 2021 à 8:12 Mis à jour le 4 mars 2021 à 8:22Cela valait bien un petit tweet d'Herbert Diess. Le patron de Volkswagen, qui bouscule le constructeur pour lui faire franchir l'obstacle de l'électrification - quitte à mettre son poste en danger - peut se targuer d'une victoire symbolique : pour la première fois depuis l'été 2015 et les révélations à l'origine du « dieselgate » qui avaient déclenché une crise existentielle à wolfsburg, le groupe allemand est repassé mercredi au-dessus des 100 milliards d'euros de capitalisation boursière. Le titre Volkswagen a progressé de plus de 4,5 % depuis l'ouverture de la Bourse de Francfort, et la raison ne peut que ravir le transfuge de BMW : une note flatteuse des analystes d'UBS qui voient dans l'ID3, le modèle-étendard du constructeur sur le marché de la voiture électrique, « l'effort le plus crédible jamais entrepris par un constructeur traditionnel dans l'électrification ».
Source: Les Echos March 04, 2021 07:07 UTC