Les bonnes habitudes ne préservent pas des mauvais réflexes. Le couplet « loi et intégrité » auquel s'astreint désormais Volkswagen dans ses présentations ne pèse guère lourd face au dérapage verbal intolérable du président de son directoire, Herbert Diess, malgré les excuses publiques que ce dernier a publiées depuis. Ce chapitre n'étant pas refermé, la mémoire courte des investisseurs sera régulièrement rafraîchie par les procès qui ne font que commencer. Le shérif américain de la SEC vient de lancer son étoile dans la balance au profit des prêteurs obligataires jusqu'ici contenus par les tribunaux. Le « supertanker », comme Diess décrit VW, devra manoeuvrer finement.
Source: Les Echos March 17, 2019 17:48 UTC