Affaire Vincent Lambert, « il faudra essayer de comprendre comment on en est arrivé là »Concrètement, pour Vincent Lambert, la nutrition et l’hydratation sont totalement arrêtées. Mais les soins pour le confort du patient, eux, sont maintenus, comme les soins de bouche, pour éviter la sensation de soif. Lors de la première procédure d’arrêt de Vincent Lambert, en 2013, les médecins avaient commis l’erreur, avaient-ils reconnu ensuite, de maintenir une légère hydratation. Derrière « l’affaire Vincent Lambert », un homme, une familleL’arrêt des traitements est « un processus non douloureux », précise Claire Fourcade, vice-présidente de la société française des soins palliatifs, mais « dans le doute », des antalgiques et sédatifs sont donnés au patient. La mise en place d’une sédation profonde permet au patient de s’endormir et aux proches d’être assurés de l’absence de souffrance.
Source: La Croix July 03, 2019 12:31 UTC