Mes mots, ajoute-t-elle, lui ont fait du bien car elle aussi avait dû accompagner sa mère qui perdait la tête. On ne sait jamais très bien où vont les mots que l’on écrit ni s’ils seront reçus, ni s’ils pourront être utiles à quelqu’un. C’est peut-être aussi la seule façon que j’ai de réparer en moi quelque chose de brisé. C’est aussi cela l’action de la littérature. C’est croire que nous ne possédons le langage que parce que d’autres le possèdent avec nous.
Source: La Croix January 14, 2024 10:20 UTC