Et peut-être que d’ici deux semaines, je trouverai encore plus ridicule et pathétique l’état dans lequel je suis actuellement. Mais voilà, c’est comme ça, le sentiment d’être punie, frappée, secouée pour quelque chose que je n’ai pas fait. J’ignore ce que je peux dire sans exprimer une opinion trop nette, chose qui me serait fort justement reprochée. Je préfère parler de la plante minuscule que mon fils a ramenée de l’école dans un godet en plastique. Je voudrais avoir la détermination calme et l’énergie fondamentale de cette tige plus mince que mon petit doigt.
Source: La Croix June 19, 2024 14:15 UTC