La circulaire Valls est passée à la trappe avec la loi Cazeneuve et nous voici revenus à la situation d’avant 2009, avant les grandes grèves. Dans le marché aux poissons, dans les rues de cette ville dans la ville, aux portes des entrepôts, chargeant des camions, les travailleurs sans papiers se mêlent sans distinction aux salariés déclarés. Il a travaillé trois ans à Rungis, mais aussi dans le bâtiment en enchaînant les journées et les nuits. « Les travailleurs sans papiers sont utilisés comme une arme contre les chômeurs pour faire baisser les salaires », s’indigne l’élu communiste. Les négociations pour obtenir un récépissé de la carte de salarié et une autorisation de travailler pour les 105 travailleurs migrants commencent.
Source: L'Humanite March 17, 2017 14:01 UTC