Ludivine Chambet, 34 ans, comparaît pour empoisonnement sur personne vulnérable, à savoir les pensionnaires d'une maison de retraite. Parmi eux, Mathias, 86 ans, Georges, 95 ans, Joséphine, 89 ans, mais aussi Alice, Augusta, Marcel, Simone, ou Anne-Marie. Pour commettre ces crimes, l'aide-soignante aurait administré des psychotropes (anxiolytiques et neuroleptiques) ne faisant pas partie des prescriptions habituelles des victimes. Mais Ludivive Chambet se fait prendre, car ces médicaments étaient stockés dans une armoire fermée à clé dont seules les infirmières et les aides-soignantes pouvaient avoir accès. Celle d'une fille unique sur-protégée par une mère fusionnelle dont le décès d'une leucémie en juin 2013 aurait complètement déstabilisé l'aide soignante.
Source: Le Figaro May 09, 2017 10:39 UTC