Cette déclaration intervient avant le début de pourparlers sous haute tension à Genève pour tenter de désamorcer la crise explosive qui se joue autour de l’Ukraine et, au-delà, essayer de rapprocher des visions en apparence irréconciliables sur la sécurité en Europe. «Cela est complètement exclu», avait déclaré aux agences de presse russes le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui doit prendre part aux pourparlers. «Nous sommes déçus des signaux venant ces derniers jours de Washington, mais aussi de Bruxelles», avait-il ajouté. «Nous sommes sur le point de voir quelle voie le président Poutine est prêt à emprunter», a-t-il jugé. Objectif: montrer qu’ils sont plus déterminés cette fois qu’en 2014, lorsque Moscou a annexé la Crimée ukrainienne sans que l’alliance américano-européenne ne parvienne à lui faire faire marche arrière.
Source: Le Courrier January 10, 2022 15:40 UTC