Publié le 15 juil. 2020 à 18h36 Mis à jour le 15 juil. En juillet 2017, lors de son premier discours de politique générale , Edouard Philippe avait marqué les esprits en annonçant viser une stricte stabilité de la dépense publique pour le budget suivant. Trois ans plus tard, Jean Castex a consacré une bonne partie du sien à empiler les chiffres pour aboutir à un plan de relance pharaonique de 100 milliards d'euros qui doit répondre à la crise économique provoquée par le Covid-19. « 100 milliards d'euros, ce n'est pas rien », a assumé le Premier ministre mercredi devant l'Assemblée dans un discours où les mots « déficit » et « dépenses » n'ont été prononcés qu'une fois chacun (contre respectivement 3 et 17 fois en 2017).
Source: Les Echos July 15, 2020 16:39 UTC