À lire les premières indications sur l’auteur présumé des fusillades de Francfort, on est enclin à penser qu’il s’agissait d’une personne isolée à l’existence malheureuse, sans doute en difficulté psychique. Tout comme, en 2012, ce fut une erreur de considérer les meurtres de Mohammed Merah comme l’acte solitaire d’un jeune homme perdu. Malheureusement, ce qui s’est passé à Francfort dans la nuit de mercredi à jeudi s’inscrit dans une montée sensible de la violence d’extrême-droite, xénophobe, anti-musulmane mais aussi antisémite. Mais, à la marge, émerge un terrorisme d’extrême-droite appliquant une tragique loi du talion. Il est urgent de combattre cette mouvance qui frappe indistinctement et risque d’enclencher un terrifiant engrenage de violences.
Source: La Croix February 20, 2020 17:48 UTC