La semaine dernière, le gouvernement a accepté de prendre en charge les victimes de ce nouveau scandale sanitaire. Des dizaines de milliers de femmes enceintes ont consommé ce médicament et ses dérivés, prescrits contre l'épilepsie et les troubles bipolaires depuis cinquante ans. En cas de handicap moteur ou d'autisme sévère, il faut une aide à la maison ou à l'école. Mais ce serait un moyen de faire contribuer les laboratoires à la réparation dans l'affaire Dépakine sans faire peser l'essentiel de l'effort sur Sanofi. Malgré les réformes intervenues suite à l'affaire Mediator, on a continué à dispenser des produits dangereux, des prothèses Pip à la pilule de troisième génération.
Source: Les Echos August 28, 2016 12:56 UTC