Emmanuel Macron a pu accepter celle d’Ursula von der Leyen, en échange de voir la BCE revenir à la France. L’eurodéputée française Sylvie Guillaume dénonce une répartition des postes « écœurante » et « orientée, du point de vue des origines Est/Ouest ». D’autant plus que le Parlement européen, durant la première moitié de la législature, sera géré par un Italien. Lui préfère voir dans la répartition arrêtée par le Conseil européen un signal positif d’une Europe qui bouge, et qui ne se contente pas de faire « comme avant ». Mais d’autres eurodéputés sont bien plus difficiles à convaincre et risquent de compliquer l’accession d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission.
Source: La Croix July 03, 2019 15:33 UTC