Le Parti démocratique des peuples (HDP), troisième parti du pays avec 59 députés, ne participera ni aux séances parlementaires, ni au travail des commissions, a-t-il précisé dans un communiqué. Ils sont accusés d'appartenir ou d'être liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Le HDP a toujours nié farouchement être une vitrine politique pour le PKK, qui mène depuis trois décennies une lutte armée pour demander plus de droits et d'autonomie pour les Kurdes. Les deux coprésidents du HDP, principal parti prokurde de Turquie, Figen Yüksekdag et Selahattin Demirtas, à Ankara le 24 janvier 2016 / AFP/ArchivesCe vaste coup de filet à l'encontre du principal parti kurde survient après des semaines d'arrestations et de fermetures d'institutions dans les milieux kurdes et prokurdes, à la suite du coup d'Etat avorté de juillet. Plus de 35.000 personnes ont été arrêtées en Turquie depuis la mi-juillet avait annoncé fin octobre le ministre de la Justice.
Source: La Croix November 06, 2016 17:53 UTC