Nous pourrions donc commencer par lancer une grande conférence de consensus pour répondre à des questions précises : quelles autoroutes voulons-nous ? Sur ce dernier point, il faut envisager nos autoroutes comme des voies invitant à découvrir nos régions et leur patrimoine. La Cour des comptes a pourtant estimé en 2009 que cette vente avait été sous-estimée de 10 milliards d’euros. Elles gênent donc une taxation de leurs profits, qui deviennent une véritable rente de situation (ceux-ci atteignent 2,8 milliards d’euros en 2016). D’ailleurs, s’il n’avait pas privatisé les autoroutes, l’État aurait encaissé plus de recettes que les 14,8 milliards d’euros de leur vente.
Source: L'Humanite February 18, 2019 07:52 UTC