Et la répartition des candidats, voire de leurs soutiens, sur les plateaux de télévision et dans les stations de radio est un véritable casse-tête. En période électorale, jusqu’ici, la règle était celle de l’égalité du temps de parole à partir du dépôt des listes : chaque candidat, du plus inconnu au plus célèbre, avaient le droit au même temps de parole, en gros, les cinq semaines qui précédaient l’élection. L’Assemblée nationale les a entendus : à compter d’aujourd’hui, les règles du temps de parole changent, selon une loi votée le 5 avril dernier, sur proposition des socialistes Bruno Le Roux et Jean-Jacques Urvoas. Seront décomptés, par le CSA, le temps de parole des candidats et de leurs soutiens, mais aussi « le temps d’antenne », soit les éditoriaux, commentaires, revues de presse, restitutions de sondages, « sauf si la séquence lui est défavorable ». Le nouveau dispositif défavorise clairement les petits candidats, qui n’auront que quinze jours pour être réellement présents sur les ondes.
Source: L'Humanite January 31, 2017 14:37 UTC