Les opposants estiment en outre que ce décret s'apparente à une reprise en main de la justice par le gouvernement des sociaux-démocrates, revenus au pouvoir à la faveur des législatives, en décembre, après en avoir été chassés par la rue un an auparavant. Il a estimé mardi que « c'est un jour de deuil pour l'Etat de droit, qui a reçu un coup dur de la part des adversaires de la justice et de la lutte contre la corruption ». Il s'est rendu en personne mercredi au Conseil supérieur de la magistrature et a exhorté ses membres à saisir la Cour constitutionnelle. La Roumanie sous surveillance de BruxellesLe gouvernement a justifié son décret par la nécessité de mettre la législation en accord avec la Cour constitutionnelle, sans autres précisions. La Roumanie est un des pays les plus corrompus de l'Union européenne, d'ailleurs sous surveillance de la Commission européenne, comme la Bulgarie.
Source: Les Echos February 01, 2017 17:15 UTC