De quoi dégoûter Thierry Parmentier, l'ex-DRH de Technip, à qui le job était promis : pourtant proche de Thierry Pilenko, il a démissionné le jour même de la fusion pour rejoindre Alstom. Le directeur de la qualité, de la sécurité et de la sûreté de la zone Amérique, un ex-Technip, vient ainsi de se faire remercier et remplacer... par un ex-FMC. « Une trentaine ont profité d'un plan de départs volontaires, mais une cinquantaine ont démissionné après la fusion : beaucoup de jeunes, à la finance, au juridique, aux ressources humaines, à la communication... », note un autre salarié. Le groupe s'est engagé à ce qu'il n'y ait aucun licenciement lié à la fusion jusqu'en mai 2018, mais après ? « C'est le petit poisson qui mange le gros : Technip a été vendu aux Américains avec la bénédiction des administrateurs, et notamment des deux représentants de l'Etat.
Source: Les Echos May 10, 2017 22:25 UTC